iWork – la suite bureautique de l’iPad – Pages, Numbers et Keynote

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La suite logicielle iWork (Numbers, Pages et Keynote) est incontournable sur nos tablettes. C’est l’une des premières séries de logiciels installés dans le cadre professionnel. En fait, ce n’est pas une suite bureautique mais bien trois logiciels distincts :
– Pages : le traitement de texte
– Numbers : le tableur
– Keynote : pour réaliser des présentations

Ces logiciels sont réalisés par Apple et sont disponibles depuis le lancement de l’iPad. La réalisation graphique, l’ergonomie de ces logiciels est impeccable « Apple inside ».

Les principes communs

Les trois logiciels ont de nombreux points communs notamment :

  • la gestion des documents
  • les possibilités d’importation
  • les possibilités d’exportation

La gestion des documents :

Comme toute application iPad, chaque logiciel dispose de son propre espace de stockage privé et non partageable. Lorsque vous démarrez l’un de ces applications, vous êtes invité à choisir ou organiser les fichiers disponibles pour l’application. Depuis les dernières versions des logiciel, il est possible d’organiser cet espace avec un premier niveau de répertoire à la façon de ce que propose l’iPad pour regrouper les applications dans un même dossier.

L’inconvénient de ce système est que dès que vous rédigez beaucoup, ou que tout du moins vous avez de nombreux fichiers à traiter en parallèle, ce système est totalement inefficace. Dans mon mon cas, j’ai été incapable de trouver une méthode de classement adaptée à mon travail. Cet espace fichier ne peut être vu que comme un espace de travail temporaire et pas comme un espace de stockage.

Les capacités d’importation :

Chaque application iWork peux s’ouvrir en « envoyant » un fichier compatible à l’application, par exemple à partir de la messagerie ou de GoodReader. Les formats supportés sont ceux de la suite de Microsoft Office et de la suite iWork pour mac et iPad.

Il est possible de récupérer des fichiers, soit via iTunes dans le cadre de la synchronisation avec un PC, ou a partir d’un iDisk si vous êtes possesseur d’un compte MobileMe et enfin à partir d’un serveur WebDAV. Attention, l’accès à DropBox n’est pas pris en charge et les services DropBox n’offrent pas d’accès en WebDav.

Les capacités d’exportation et de partage :

Pour chaque application vous aller retrouver les mêmes options de partage et d’exportation :

  • L’impression du document
  • L’envoyer par messagerie éventuellement en changeant son format (iWork, PDF ou MS Office)
  • Le mettre à disposition sur iWork.com pour le partager
  • Le mettre à disposition du PC lors de la synchro iTunes
  • L’envoyer sur un serveur WebDav
  • L’envoyer sur l’iDisk de MobileMe

Pages

Vous cherchez un logiciel de traitement de texte/mise en page. Pages est là pour vous. Recevoir un document voir, le lire, construire une proposition commerciale avec le logo de la boite, ou produire un A4 pour le directeur. C’est le bon outil.

Vous trouverez dans Pages tous les éléments d’un bon traitement de texte. Personnellement, je trouve qu’il ne lui manque rien, a part la capacité de lire et d’écrire sur un partage DropBox. C’est un avis personnel, mais a partir du moment où ce logiciel permet de :

  • Réaliser la mise en page complète d’un document simple
  • Changer les polices de caractères, les styles, le format
  • Positionner des images ou des tableaux ou des graphes
  • Réaliser de schémas simples mais élégants
  • De réaliser du multi colonage

Lors de l’ouverture d’un document ou de son édition vous arrivez sur l’écran ci-dessous. Vous n’allez pas être perdu par le fonctionnement de ce traitement de texte. La présentation est somme toute très classique et toutes les fonctions sont à porter de main.

Les règles, le choix des polices, l’augmentation ou la diminution de la taille d’une chaine de caractères, le choix de l’alignement d’un paragraphe, la possibilité de charger le style (gras, souligné, italique) de caractères, insérer un saut de page ou de colonne… Ce sont les fonctions les plus courantes et elles sont toutes à l’écran. Cette disposition n’est absolument pas paramétrable.

La saisie de textes pour des documents de taille petite à moyenne est rapide et fluide, même sur un iPad de première génération. Lors de la frappe vous allez avoir les mots mal orthographiés qui vont se soulignés de rouge. Un menu contextuel permet d’accéder à des propositions éventuelles de remplacement du mot « faux » par un mot du dictionnaire. Le copier/coller est disponible aussi dans Pages et d’utilise de manière standard.

Une barre d’actions tout en haut de l’écran permet d’avoir accès à des fonctions avancées. Sur la droite, le bouton document permet de revenir à l’écran initial de Pages de choix des différents documents disponibles. Le suivant est « Annuler l’action », qui permet par un simple appui de revenir à l’état avant la dernière opération. Un appui long sur ce bouton permet de refaire l’action annulée. Cette petite astuce méconnue est bien pratique…

Ensuite, vous allez trouver un petit i sur la barre d’actions. Cela permet d’accéder à tous les paramètres de changement de styles :

  • modification des styles de caractères ou des styles de paragraphe
  • modification des styles des listes
  • modification de la disposition (nombre de colonnes, alignements, espacement entre les lignes)
  • Un bouton permet d’ajouter différents objets à document en cours :

  • les photos issus de votre photothèque
  • réaliser un schéma à partir de formes pré définies
  • insérer des tableaux de différents types
  • insérer un graphique (histogramme, camembert…)
  • Ensuite, vous avez le bouton permettant d’accéder aux outils :

    • les possibilités de partages, d’édition
    • les paramètres du logiciel (orthographe, règles…)

    Enfin, la dernière possibilité offerte par le dernier outil est de travail en plein écran. C’est à dire que les barre d’outil et de mise en forme sont masquées pour offrir une fenêtre de saisie maximale.

    Il faut noter que l’application Pages sait relativement bien travailler avec un clavier externe à l’iPad. La plupart des fonctions restent rapidement accessibles.

    Ses capacités de conversion des documents MS Office sont limitées. Un document simple, pas de souci…mais pour le reste c’est beaucoup plus aléatoire. Donc de ce point de vue là, vous arriverez toujours à lire un doc Word, mais de là à le retravailler cela me parait beaucoup moins sur. En effet, la mise en pages risque d’être tellement chamboulée que vous n’arriverez pas à le renvoyer dans de bonnes conditions.

    En conclusion :

    Pages est vraiment LE traitement de texte tout terrain de l’iPad, n’en cherchez pas d’autre. Il permet vraiment de travailler, de faire une proposition, de rédiger une note. Il est complet, intuitif et permet des fantaisies que je suis incapable de réaliser avec mon Word du bureau. Je trouve qu’Apple à trouver un bon compromis entre richesses fonctionnelles et facilité de prise en main. La prise en charge d’un clavier externe est très correcte ce qui amène un confort supplémentaire lors de la saisie de grosses notes.

    Attention toutefois, les possibilités de reprise d’un document Word me parait limiter pour reprendre des documents envoyés. En revanche, ses capacités sont suffisantes pour relire n’importe quel dossier rédiger à base de Word.

    Au niveau exportation, cela me parait très complet car entre le Word et le PDF, que demander de plus…

    Numbers

    Que serait notre vie professionnelle sans un bon tableur ! Cet outil à tout faire est devenu indispensable à mon quotidien. Ce sont souvent de petites feuilles spécialisées sur un sujet précis, mais au combien utile…

    Vous allez retrouver beaucoup de points commun entre Pages et Numbers. La philosophie, l’esthétique et l’esprit est similaire. La réalisons des documents produits est de très bonne qualité, même supérieure à Excel, ou en tout cas pour ce que je connais Excel. La prise en charge des feuilles en utilisant des onglets est bien fait et est très intuitif à utiliser.

    Contrairement à Pages, la prise en main de Numbers est moins simple et demande une phase de quelques heures de pratique pour se familiariser à l’interface. Le tactile amène des habitudes très différentes de la souris. Le niveau de convivialité n’est, à mon avis, pas aussi bon entre le tactile et la souris. La souris reste supérieure à l’usage…

    J’ai illustré mon propos avec deux illustration tirées du document d’exemple livré avec Numbers.

    La première illustration explique comment s’effectue les manipulations au niveau des tableaux, des colonnes, lignes.

    Le second explique comment réaliser les saisies au niveau des cellules.

    Comme je l’ai déjà expliqué, vous allez retrouver beaucoup de points communs entre Pages et Numbers. Donc pour la suite, je ne vais m’attarder que sur les différences. Vous avez tout en haut la barre d’outils identique à celle de Pages. Les quelques différences se situent uniquement au niveau des options (le bouton ressemblant à un petit i).

    Les différences essentielles se situent au niveau des graphiques, qui ont des options de personnalisation évoluées. Le graphique pourra éventuellement avoir un titre, une légende et d’autres options de personnalisations.

    Pour le reste, c’est les mêmes possibilités que Pages. Donc, no comment.

    Une particularité de Numbers c’est la possibilité de créer des formulaires de saisie. L’objectif est de permettre de faciliter la saisie au kilomètre pour remplir des feuilles de calcul. Cette fonctionnalité est très bien implémentée sur Numbers.

    En conclusion :

    Numbers est un bon logiciel, complet et un peu compliqué à prendre en main. La qualité de réalisation est là, et il est tout aussi indispensable que Pages sur votre iPad. En revanche, sa capacité de progression est bien plus importante que cette de Pages.

    La gestion du clavier est par contre catastrophique. A part saisir le contenu d’une cellule, tout le reste doit être réalisé avec le doigt. Dommage, vraiment dommage…

    Keynote

    Le logiciel de présentation Keynote, c’est la perle du trio. Autant le dire, je la trouve même supérieure à un powerpoint PC. Le principe de ce genre de logiciel est simple : créer des diapositives pour les projeter devant un auditoire. Le tactile amène vraiment quelque chose de nouveau. La prise en main de Keynote est rapide et intuitive. Toutes les fonctions attendues pour ce genre de logiciel sont présente.

    De plus, si j’ai émis des réserves pour la compatibilité en Pages et MS Word et entre Numbers et MS Excel, pour Keynote ce n’est pas le cas. En effet, la compatibilité est très bonne à la foi lors de l’importation mais aussi lors de l’exportation de présentations.

    C’est sur la construction des transitions sur lesquelles je vais faire mon focus. Les reste étant très similaire à ce que nous avons déjà vu dans Numbers et Pages.

    Vous avez deux possibilités de transitions :

    • entre les diapositives
    • à l’intérieur des diapositives

    Les transitions entre les diapositives permettent de réaliser des transitions durant la présentation. La valeur ajoutée de keynote pour iPad et l’originalité et la qualité des transitions proposées. Par expérience, l’auditoire voit tout de suite que vous ne faites pas défiler un simple Powerpoint; c’est très frappant.
    La mise en oeuvre est simple. Vous passez en mode transition, puis sélectionner une diapositive et le type de transition retenue.

    Pour les transitions au sein des diapositives, c’est le même principe, mais au lieu de choisir une diapositive, il faut choisir un élément de la diapositive et choisir les animations/transitions/effets à appliquer à cet objet.

    Il est possible de créer des dépendances entre le transitions, pour par exemple, faire démarrer une action après une autre.

    Lors de la projection plusieurs options sont disponible :

    • afficher sur l’iPad la diapositive projetée
    • afficher sur l’iPad un chronomètre, l’heure actuelle…
    • afficher sur l’iPad la prochaine diapositive
    • en laissant appuyer son doigt sur l’iPad, un laser apparait sur la projection

    De plus, il faut noter la possibilité d’utiliser la télécommande keynote pour iPhone, qui permet d’avoir le contrôle de sa présentation en étant plus mobile et en n’étant pas obligé de revenir changer de diapositive sur l’iPad. Très pratique et très pro comme fonction.

    Pour connecter l’iPad à un rétro projecteur, j’utilise le connecteur VGA d’Apple. Dès qu’il est connecté à un moniteur ou un rétro de nouvelles fonctions s’activent automatiquement pour permettre l’envoie de l’image sur la source externe.

    Conclusion

    Keynote est une belle réussite, sans aucune critique à faire.

    1 Comment

    1. parfait mais je n’arrive pas à copier coller un texte de pages dans une diapo keynotes … comment peut on faire?

      merci de vos réponses

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